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A partir d’une documentation fournie par nos amis Canadiens

Le camp Hughes

Dans le Manitoba, à l’Ouest de Winnipeg au Canada

par Alain Gauthier

Un camp d’entraînement à la guerre et particulièrement à celle des tranchées édifié à partir de 1916 par l’Armée Canadienne afin d’entraîner, avec l’expérience de vétérans, un bataillon de 1000 hommes qui seront envoyés sur le front Français.

  • Description du lieu patrimonial
  • Le lieu historique national du Canada du Camp-Hughes est situé au sud de la route Transcanadienne, à 10 km à l’ouest de Carberry, au Manitoba. Ancien camp d’entraînement militaire durant la Première Guerre mondiale, il est l’un des champs de bataille créés à des fins d’entraînement les mieux préservés au Canada. Le lieu comporte de vastes champs herbeux ondulés, des vestiges du camp militaire comprenant des zones destinées à l’administration et à l’entraînement, un cimetière ainsi que des vestiges archéologiques. La reconnaissance officielle vise la parcelle de terre de 420 hectares, y compris les tranchées pour l’entraînement, le champ de tir, le terrain d’entraînement au lancer de grenades, les postes d’observation d’artillerie ainsi qu’un cimetière.
  • Valeur patrimoniale
  • Le Camp Hughes a été désigné lieu historique national du Canada pour les raisons suivantes :
    - il s’agit du champ de bataille de la Première Guerre mondiale créé à des fins d’entraînement le mieux préservé, le seul emplacement du genre toujours existant au Canada et l’un des seuls qui restent dans le monde ;
    - il présente – en tout ou en partie – de nombreuses caractéristiques importantes, notamment des tranchées pour l’entraînement, un champ de tir, un terrain d’entraînement au lancer de grenades, des postes d’observation d’artillerie, des fondations des bâtiments ainsi que le cimetière. Les tranchées et le champ de tir, plus particulièrement, témoignent des efforts déployés par le Canada pour fournir une formation adaptée aux tactiques et aux conditions propres à la Première Guerre mondiale ; et
  • il évoque avec force la participation, la contribution et les sacrifices du Canada durant la Première Guerre mondiale.
  • La valeur patrimoniale du Camp Hugues réside dans ses qualités matérielles et ses associations historiques. C’est dans ce camp que des dizaines de milliers de soldats canadiens ont reçu une instruction concernant les tactiques et l’armement avant leur déploiement en Europe pendant la Première Guerre mondiale. On y a créé des conditions semblables à celles d’un champ de bataille, y compris un réseau de tranchées, des fosses à grenades et un champ de tir, afin de représenter la réalité d’une guerre de tranchées. Un grand nombre de soldats formés au Camp Hughes ont participé aux batailles de la Crête de Vimy et de Passchendaele, des batailles qui ont joué un rôle décisif dans l’histoire du Canada. Le camp a servi d’installation d’entraînement militaire jusqu’en 1934, année où il a été démantelé dans le cadre d’un projet d’assistance aux chômeurs.
  • Éléments caractéristiques
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  • Les principaux éléments qui donnent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : - l’intégrité du paysage, y compris des éléments sur la surface et sous la surface associés à la guerre de tranchées pendant la Première Guerre mondiale ; - le réseau de tranchées principal intact, d’une longueur de 10 kilomètres environ, y compris des tranchées de première ligne et des tranchées de lignes de soutien, des abris et des tranchées de tir, des tranchées de communication, des traverses ainsi que le quartier général du bataillon connu sous le nom de « Dulmage Dugouts » ; - le champ de tir, y compris des traces de la maison utilisée comme cible ; - le terrain d’entraînement au lancer de grenades, y compris les abris de lancement et les fosses à grenades ; - le champ de tir d’artillerie et le poste d’observation ; - le cimetière du camp et l’entrée démarquée par une porte de bois surmontée d’un toit à double pente ; - les éléments archéologiques, y compris les fondations des pavillons, la zone d’entraînement du camp ouest, le camp central et la zone administrative ;- l’intégrité de tous les vestiges archéologiques existants associés à l’utilisation du site en tant que camp de 1909 à 1934 ; - les points de vue à l’intérieur du camp, qui permettent de comprendre le fonctionnement du site.

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