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Tranchées d’entraînement, la conférence d’Onzain (GEHLO)

Première publication du site des Sablonnières en décembre 2012

par Alain Gauthier

Géologie -
Recherches -
Documentation de l’ONF -
Témoignage local -
Composition du terrain d’entraînement

Ce soir j’ai le plaisir de vous faire découvrir un site insolite d’une commune limitrophe d’Onzain : Les Sablonnières à Chambon-sur-Cisse.
La forêt est un lieu privilégié pour la conservation des sites historiques ou préhistoriques. Le sol, sous le couvert de la végétation a été préservé de bouleversements liés au travail des hommes. A proximité de nos habitations nous pouvons exercer notre curiosité en parcourant les sous-bois de cet ensemble couvrant plus de 3500 hectares. Nous remarquons des creux et des bosses qui ont été fossilisés depuis des siècles et qui nous content l’histoire de notre petite région et au delà.
Nous en reparlerons plus tard, mais je vous présente dès aujourd’hui les prémisses de mon travail qui pourra déboucher sur une autre communication.

Mais d’abord un peu de géologie

La forêt de Blois est installée sur des sols limoneux et argilo-sableux, sols pauvres et acides propices au peuplement de la forêt par des espèces calcifuges tel que le Chêne rouvre qui prédomine largement. Ces sols recouvrent diverses roches-mères/formations géologiques : Limons des plateaux (Quaternaire), Sables de Montreuil (fin Miocène probable), Argile à silex, résidu de décarbonatation de la Craie de Blois (Sénonien*) sous-jacente, produits colluvionnés de ces différentes formations.
* Sénonien, appellation ancienne du dernier étage du Secondaire regroupant aujourd’hui, dans notre région, les étages de la partie terminale du Crétacé supérieur : Coniacien, Santonien, Campanien.
C’est dans ce contexte que nos lointains prédécesseurs, en observant le sol et le sous-sol pour y collecter des matériaux ont nommé cette zone : Les Sablonnières.
Et sur cet ensemble de 200 à 300 hectares nous trouvons de nombreux lieux d’extraction de sable qui forment des excavations plus ou moins larges.
C’est sûrement une des raisons pour lesquelles les autorités militaires ont choisi cet endroit pour y implanter un terrain d’entraînement bien particulier.
En effet, nos aînés, il y a 95 ans, ont laissé sur le terrain, des traces de leur activité contrainte. J’ai mené un certain nombre de recherches, la réponse est quasi certaine : ce lieu serait unique sur notre territoire national. Il est lié à une période sombre de notre histoire déjà décrite ici notamment par Raymond Joly. Je veux rappeler sa conférence : « que s’est-il passé dans votre commune dans la période 1914-1918 » initiée par Vallée de la Cisse et publiée dans son N° 19 de 2008.
Il n’avait pas abordé et pour cause, la vie des poilus puisqu’elle se déroulait loin d’ici, sur le Front. Mais avant de partir vers cet enfer, les jeunes à partir de la classe 1914 ou moins jeunes non appelés ou affectés aux mitrailleuses notamment devaient s’exercer au métier des armes.
Le dépôt du 113ème et 313ème, caserne Maurice de Saxe était pourvu d’instructeurs et d’échelons administratifs pour assurer cette mission auprès des soldats appelés ou rappelés. Un rappel : les classes de 1914, 1913, 1912 et 1911 étaient sous les drapeaux le 1er août à la déclaration de guerre. Furent rappelés pour partir immédiatement les hommes dit « d’active » des classes concernées.
Tous ces appelés avaient été formés lors de leur service militaire de 2 ou 3 ans et régulièrement rappelés annuellement pour entretenir ce « savoir ».
Ils constituèrent les régiments, les divisions, les corps d’armées et enfin les armées qui furent lancées dans la bataille vers le 20 août 1914. L’état-major avait misé sur une guerre de mouvement et d’attaque à l’ancienne1, comme en 1870, baïonnette au canon. Il tablait sur une suprématie de nos soldats sur l’ennemi. Or celui-ci, mieux équipé en mitrailleuses et mieux organisés en protection coucha au sol des vagues de soldats. On en connaît les résultats : « La faucheuse » était très présente. Le 113ème par exemple avait perdu plus de 4500 hommes un mois après. Des historiens ont d’ailleurs écrit qu’à ce rythme, faute de combattants, la guerre aurait été finie à Noël.
C’est à ce moment que certains officiers, en charge de la vie de leurs hommes, les font se protéger derrière des abris précaires. Certains en seront d’ailleurs blâmés. Mais la réalité prend le dessus et l’on décide pour fixer le front, d’enterrer l’armée pour la protéger.
C’est le début de la guerre dite « des tranchées ».
Ceux qui sont au feu, organiseront le terrain en fonction des possibilités naturelles2. Des trous d’obus, des parapets, des levées de route, des murs, des voies de chemin de fer constitueront les premiers états de protection et de défense. Les soldats seront progressivement équipés d’outils individuels ou collectifs pour réaliser des travaux de confortement.
Dans le même temps, il fallait envisager de préparer les futurs combattants à ces conditions particulières inconnues des préparations militaires passées.3
Je pense que c’est dans ce cadre que l’Armée va créer de toute pièce des terrains d’entraînement à cette guerre dite « de tranchées.
Et pour nous c’est donc en forêt de Blois, dans le lieu-dit Les Sablonnières, en lisière des « Hauts de Chambon » face à la Grande Bigotière autrefois appelée Le Paradis que le lieu de manœuvres va s’installer dans la parcelle désignée à l’époque sous le numéro 34 par l’administration des Eaux et Forêts.
Il faut vous signaler à cet instant que mes recherches sur l’attribution administrative de cette parcelle ont été vaines. L’administration des Eaux et Forêts de l’époque n’a pas gardé la trace au niveau local de ses contacts avec les militaires. Pas de documents préfectoraux sur le sujet déposés aux Archives départementales, et à priori pas d’article de presse sur ce sujet qui était peut-être considéré comme « sensible ».
Grâce à l’autorisation de l’Office National des Forêts et de son responsable M. Guettard, j’ai pu accéder au carnet du garde forestier, garde domanial à triage : M Perthuisot. Il exerçait son métier sur un secteur comprenant : 715 Ha de forêt et 49 km de rivière. Nous espérons pour lui que son métier de forestier constituait l’essentiel de son activité qui était pédestre. Les lieux-dits inspectés étaient : pour la 3ème série dite des Sablonnières : Les Héronnières, Les Tesnières, Le petit Préau (de la Reine), Les Sablonnières, La Motte du Four et pour la 5ème série, Le Puits d’enhurre, le Vaurenard, Les Aiguières.
Pour les rivières : La Cisse sur 22 km, la Cisse Meslande, Le ruisseau de la Fontaine de Meuves, le Cissereau, La Cisse (le bas de la scierie), La Loire sur 8 km.
Nous ne trouvons aucune annotation concernant les militaires ou l’armée en général avant les 9 et 10 Janvier 1915 où il fait preuve d’une présence constante ce qui ne se retrouvera pas à d’autres moments dans ce cahier qui va de 1910 à 1922.
Je suis donc certain que c’est à cette date que la parcelle 34 de la 3ème série est attribuée physiquement à l’autorité militaire. Il s’agit d’une futaie qui a été régénérée à partir de 1860. Le taillis doit déjà être élevé et les troncs de l’ordre de 15 à 20 cm de diamètre. Nous pensons avec M. Guettard, que le choix de cette parcelle n’est pas dénué de bon sens ; il fallait, pour les besoins de la guerre de nombreux poteaux, dits « de mine ». Le diamètre de ces petits chênes était tout à fait convenable pour un usage sur le front et dans l’exemple en construction ici.
Le 27 janvier nous voyons le même agent délivrer des pins à l’Armée. Les travaux doivent être en cours, c’est peut-être déjà l’établissement de ce que j’appelle l’État-Major. Il fallait un toit aux trois abris creusés au début du réseau !
Le garde lui-même est prudent. Il est en tournée sur le secteur plusieurs fois par semaine, mais il ne mentionne que très rarement la présence de cet occupant embarrassant. Il ne réagit seulement que s’il pense que « sa forêt » est agressée,.
Néanmoins c’est, pour l’instant, notre seul témoignage écrit.

Exploitation des carnets de M Perthuisot, garde à triage de la forêt

Janvier 1915

Les 9 et 10, il passe deux jours complets de 7 h à 17 h aux Sablonnières. Ce fait paraît correspondre à la parcelle 34. Est-ce l’installation de l’armée dans cette parcelle qui leur est dédiée ?

L’exploitation en a été faite en 1860, la forêt a donc 45 ans ce qui correspond à des arbres inférieurs à 20 cm de diamètre. Ce choix n’est pas innocent : Nous voyons grâce a ces carnets qui comprennent la totalité de la période de la guerre, que les besoins sont importants. Le garde est souvent en tournée de marquage pour l’armée ou en surveillance sur les coupes en cours.
On ne sait malheureusement pas quel est le statut des personnes employées sur ces exploitations.
Donc sur la coupe N° 34 l’armée peut exploiter partiellement pour ses besoins propres.
La parcelle va jusqu’à la lisière Ouest avec un chemin de Rin.
Le terrain en pente montante vers l’ouest part d’une petite vallée et donc d’une zone abritée et monte vers la lisière du bois où nous sommes face à une plaine découverte.
Il faut à ce moment rappeler que les zones de combats se sont installées dans de nombreux massifs boisés : Argonne, Somme, Marne etc. et les récits des « poilus » font référence souvent à des parcours en sous-bois et des forêts décimées par les armes.
Les trois fosses d’extraction de sable4, proches de la bordure Ouest peuvent faire penser à des terrains perturbés par les bombardements.
Que découvre-t-on de la vie des militaires sur ce terrain d’entraînement : peu de choses en somme mais suffisamment pour l’historien qui veut valider son questionnement.
Donc en Janvier, le 27, notre garde a « Rendez-vous en forêt de Russy pour la délivrance des pins destinés aux militaires (vu le brigadier Guillonneau) »

En mars 1915

« L’an mil neuf cent quinze le 24 du mois de Mars.
Nous soussigné Perthuisot Henri garde des eaux et forêt à la résidence de Bellevue, Cne de Blois assermenté et revêtu des marques distinctives de nos fonctions. Certifions que faisant notre tournée vers 5 heures du soir dans la forêt de Blois appt à l’état, au canton appelé les Sablonnières sis au territoire de la Cne de Chambon et dont le bois est âgé de quarante cinq ans . Nous avons constaté en passant dans la parcelle 33 de la 3ème série , canton des Sablonnières, qu’un incendie avait eu lieu récemment près du fossé bordier de l’allée de la Loire.
Cet incendie paraît avoir pris naissance sur le bord de la dite allée, il a parcouru une surface de 12 ares a détruit seulement la mousse et les feuilles sèches le dommage causé aux arbres est nul

Ce sinistre qui ne semble pas du à la malveillance ne peut être attribué qu’à l’imprudence de quelque fumeur, le lieu de l’incendie n’est éloigné que de 70m de la parcelle 34 où les troupes de la garnison de Blois ont campé la nuit de 19 au 20 courant et excentré des travaux de fortification passagère (tranchées, abris etc)
Nos recherches pour trouver l’auteur de cet incendie sont restées sans résultat.
En foi de quoi ... 
 »

Janvier 1916

le 11 Vu la troupe de Blois dans la parcelle 20 et 24 de la 4ème série.
Le 14 Je rends compte à Mr le Conservateur que faisant ma tournée aux Sablonnières j’ai constaté que les militaires de la section de mitrailleuses avaient mis leurs chevaux dans les parcelles 20 et 24. j’ai voulu faire connaître à quelques militaires sortant encore de ces parcelles qu’il leur était interdit de se servir de parcelles autre que la parcelle 34 ; me voyant mal reçu je n’ai pas insisté plus loin j’ai préféré rendre compte de la situation à Mr le Conservateur pour lui demander ce qui doit être fait dans le cas où ils recommenceraient à pénétrer dans ces parcelles où quelques petits arbres ont été écorchés
Le 24 il est en tournée dans le canton des sablonnières et de la Motte du Four de 4 h à 9h du soir !

Février 1916

Le 1er : En tournée dans le canton des Sablonnières et des Ténières où j’ai constaté que les militaires avaient coupé des petits chênes et charmes pour construire des fascines dans la parcelle 34.
Le 2 : note à Monsieur l’Inspecteur
«  Je me permets de rendre compte à monsieur l’Inspecteur que faisant ma tournée aujourd’hui 1er février dans le canton des Sablonnières, 3ème série. J’ai constaté qu’il venait d’être coupé des petits chênes et charmes dans la parcelle 25 ; en me retirant de cette parcelle j’ai trouvé deux militaires sortant de la parcelle 29 , canton de la Motte du Four avec chacun une botte de charme mélangée de petits chênes destinée à être transportée dans la parcelle 34 pour l’établissement de fascines. Je me suis rendu sur les lieux et j’ai trouvé dans les bottes qui étaient déjà rendues sur place de nombreux petits chênes pris certainement au hasard et sans avoir avisé personne.
Dans ces circonstances voyant ce regrettable fait je rend compte de cette situation à monsieur l’Inspecteur car les chefs de détachement font faire et ne demandent rien à personne 
 »
Le 3, il est encore en tournée sur le même secteur.
Le 23
« Vu le lieutenant Migault au sujet des fascines lui faisant part des abus qui se produisaient dans les jeunes semis.  »
Le 24, il est dans le même secteur
Septembre 1916
Des aménagements ?
Le 15
Avoir été avec le brigadier dans la parcelle 34 Canton de la Motte du Four marquer du bois demandé par l’autorité militaire.

Septembre 1917

"Le 16,
Dans le canton des Héronnières ayant trouvé des soldats belges munis d’un diable chargé de bois provenant des parcelles destinées à l’armée, je les ai fait immédiatement décharger le bois.
Madame Moorens Marie rue Guillaume Ribier
Mr et Mme Crasnique ayant déclaré n’être jamais été en forêt ont donc été prévenus
"- NDA ???

Un autre témoignage local

C’était dans le début des années 1980, il avait plu fortement et l’eau avait raviné les chemins à divers endroits. Dans un chemin contigu se dirigeant vers Rocon, je trouve, enfoncée certainement dans la boue de l’époque, une baïonnette dans son fourreau. Elle portait sur sa lame, la date de confection entre 1865 et 1870. Un seul témoignage oral, mais très intéressant m’a été confié voilà une trentaine d’années. J’interrogeais Mme Thiélin, une habitante du lieu, pour en connaître la provenance. Elle me confia que sa grand-mère lui avait toujours dit que les soldats empruntaient ce chemin pour repartir et que l’allée que vous voyez sur mon levé, était désignée comme « l’allée des soldats ».
On peut supposer que de nuit une troupe assez nombreuse, ait cheminé dans le chemin boueux, et que cet instrument se soit détaché par accident sans être vu des participants. Malheureusement, je ne peux vous la présenter, car confiée à un laboratoire archéologique pour sa conservation, elle a malheureusement disparu !
Enfin, Christiane Leroy-Lhomme, m’a indiqué que son père, enfant (10 ans en 1915) allait voir les soldats, avec d’autres enfants du coin, pour obtenir des gâteaux (pain de guerre ?).

La composition du terrain d’entraînement

La zone, d’environ 10 hectares, triangulaire s’étend sur 500 mètres de long et 250 mètres au plus large.
Elle a été particulièrement bien choisie, facile d’accès du côté Blois, par l’allée Anne de Bretagne en provenance du « Poteau » Louis XII. L’entrée est pratiquée dans le haut de la vallée dite de Vaulibœuf et correspond aux instructions de progression hors des vues de l’ennemi6 qui est supposé être face à la lisère côté Ouest du côté de la Grande Bigotière. Il apparaît, à la lecture du terrain qu’un premier boyau de progression et d’accès a dû être établi après les premières fortifications installées à 80 mètres de la lisière. C’est d’ailleurs la zone qui a le plus été utilisée ; les tranchées sont beaucoup plus « usées » avec des bords beaucoup moins francs et avachis que pour les autres secteurs. On ressent, à l’étude, que de nombreux stagiaires ont du s’exercer dans ces lieux aux exercices d’attaque par sortie des fortifications. Nous y voyons également en avant la présence de « petits postes »7. Resserré sur une cinquantaine de mètres en perpendiculaire de l’allée « des soldats », les exercices pouvaient facilement être observés et commentés des instructeurs. Vers l’Est se situe l’accès au moyen de deux branches de boyaux réunis par une zone de concentration ou de repos. Ces travaux se réunissent en un seul boyau dont l’entrée est à 400 mètres en arrière, où s’établit ce que je nomme l’État-Major dans trois abris, aujourd’hui à l’état de fosses mais qui ont été munis d’une couverture de rondins et de terre comme sur le « vrai » front.
Je pense que par la suite le terrain d’exercice s’est enrichi de divers exemples de réalisations pour correspondre le plus possible avec la réalité de la guerre. C’est le cas de la deuxième ligne établie à 200 mètres de la première entrée, là encore en perpendiculaire de l’allée d’observation.
On y a réalisé de nombreux exemples de situations d’accès en passant à 5 les possibilités d’accès par des boyaux réalisés de manière plus « professionnelle » avec des bretelles de liaison pour habituer les combattants à retrouver leurs cheminements certainement de nuit.
Une zone de vie a été aménagée et des petits postes de sentinelle ou des abris de repos creusés.
Je reviens à la partie plus proche du Rin pour signaler deux zones successives d’entraînement particulier. Nous y trouvons les prémices d’établissement de tranchée par la jonction de trous individuels. Les soldats dans une progression se mettent à couvert en se couchant et en entreprenant de suite leur protection à l’aide de leurs outils individuels portatifs. Ils creusent sous eux afin de trouver des matériaux pour protéger leur corps et les rejettent devant eux. Correctement disposés par leurs chefs, ils s’organisent en ligne brisée et peu à peu se rejoignent. C’est donc le cas de cette ligne qui comporte 20 emplacements d’environ 1 mètre chacun8.
Plus avant, presque au bord du Rin et sur l’ados du fossé, existent également des emplacements du même type, plus larges, creusés plus profondément et non encore reliés en dents de scie.
Enfin des emplacements typiques de mitrailleuses ont été formés directement dans le fossé du Rin, en mesure de battre le glacis situé devant eux et correspondant à la parcelle de terre labourable qui s’étend jusque devant les bâtiments de la Grande Bigottière (anciennement "Le Paradis" au XVIIIè).

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