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Rendez-Vous de l’Histoire 2013, notre présence sur les stands

par l’administrateur du site

Jour de présentation de notre plaquette "les Sablonnières"

L’après midi du samedi fut consacré à une conférence en mairie de Coulanges et une visite sur le terrain animée par Alain GAUTHIER inventeur du site éponyme des Tranchées d’entraînement 1915-1918

Les Sablonnières en forêt de Blois : un site historique unique et majeur de la « Grande Guerre ».

A la déclaration de guerre en août 1914, les forces militaires d’active ont été utilisées en premier lieu. Il s’agissait des conscrits des classes 1911 à 1913 qui étaient sous les drapeaux et ceux des classes de 1906 à 1911. Les forces de réserve étaient constituées des classes de 1900 à 1905.
Pour l’ensemble, ces futurs soldats avaient reçu une instruction militaire pendant leur service de deux ou trois ans1. Ils étaient aussi régulièrement rappelés sur des période d’instruction ou de manœuvre de 3 semaines, au minimum tous les deux ans.
Le début des opérations de guerre a vu une hécatombe parmi ces contingents. Le 113ème R I avec un effectif au départ de Blois de 3400, avait perdu au 22 septembre 1914, 4500 hommes.
Il fallut rapidement faire appel aux classes plus anciennes et les « adapter » à la « nouveauté » des tranchées. Dès le début d’octobre, les commissions départementales de recensement ont également revu tous les exemptés et ont commencé le recrutement avancé des classes plus jeunes 1914 et 1915 qui n’avaient aucune connaissance dans le métier des armes.
Les besoins de formation étaient donc liés à l’utilisation plus intensive des mitrailleuses et bien sûr à la tenue des tranchées qui devint la norme du front au quatrième trimestre 1914.
Dans l’environnement des casernes, des terrains de manœuvres furent donc constitués à cet effet.
La périphérie de Blois très boisée, a cette « chance » patrimoniale d’avoir conservé en l’état un équipement de ce type, protégé par des arbres de la forêt domaniale qui n’avaient que 60 ans à la fin de la Guerre.
Il semble (sous réserve d’une découverte future) qu’il soit unique en France, laissé en l’état par la fin de la guerre et relativement bien conservé.
Cet ensemble d’environ 10 hectares, développe plus de 3000 mètres de tranchées d’instruction prévoyant tous les cas d’école. Du premier degré : le trou individuel du combattant, jusqu’aux tranchées caractéristiques pour pièces de mitrailleuses ou « d’artillerie de tranchée ».

Nous retrouvons donc dans ce champ de manœuvre établi en janvier 1915, sur un terrain idéal : sablonneux, une crête pour l’élément avancé, une lisière figurant l’espace à conquérir, un arrière pour un accès abrité, tous les éléments permettant de préparer les combattants au terrain qu’ils vont découvrir en arrivant sur la zone de combat.
La position de l’état-major ou centre de commandement,
Les boyaux de progression avec leurs chicanes de croisement,
Les boyaux de liaison en zigzag pour éviter les tirs en enfilade,
Les abris de l’arrière,
Les tranchées de seconde ligne,
Les secteurs de regroupement,
Les zones de croisement ou de rassemblement pour la préparation de l’attaque,
Les petits postes,
Les abris de l’escouade dispersés autour du noyau principal, et ses « feuillées2 »,
Les postes sentinelles,
Les aménagements individuels et les protections par mulons,
La ligne des trous individuels ébauchés, puis ceux des travaux plus avancés,
Les tranchées de soutien pour les pourvoyeurs de pièces.
Il a même été aménagé une tranchée pour un groupe de mitrailleuses, directement en lisière de forêt pour signaler l’efficacité des armes par un champ de vision accru.

L’ensemble est établi à proximité d’un cheminement : l ’ Allée des Soldats » permettant aux observateurs de se déplacer et de corriger les stagiaires.

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